Il est grand temps chers enfants de faire la paix. A quoi cela sert-il d’alimenter des débats stériles ? Qui a raison ou qui a tort ? Qui est le plus juste ou le moins pire ? Depuis la nuit des temps vous classez, vous hiérarchiser les hommes et les femmes selon les principes de la dualité, le plus, le moins. Le plus méritant, le plus digne d’être aimé. Cela créé les fractures dans vos cœurs car alors il vous faut toujours vous comparer et vous amoindrir.
C’est de ces blessures que l’égo outragé se croit tout permis : celui de dominer, asservir, diminuer l’autre en retour, car s’il fait souffrir l’autre il croit apaiser ses propres blessures. Il a juste déporté son attention et son regard en victimisant un autre que lui.
Qui est le bourreau ? Qui est la victime ? Voilà le grand jeu de l‘humanité que vous rejouez en boucle sans pouvoir vous défaire d’un rôle. Sortir du jeu de l’égo c’est sortir du rôle que vous avez l’habitude d’endosser. Sortir de la triangulaire, bourreau, victime, sauveur. Si ne serait-ce qu’un d’entre vous sors de sa posture, il rebat les cartes de cette triangulaire. Il n’y a de victime que parce qu’il y a bourreau et inversement. Il n’y a de sauveur que parce que vous croyez devoir être sauvé et vous ignorer votre légitimité et votre droit à exister par vous-même.
Chacun joue un rôle, un personnage et s’enferme dedans. Soyez dans l’intelligence du cœur, cessez de vous comporter tel un enfant qui demande ou règle ses comptes. Les seuls comptes que vous avez besoin de régler sont avec vous-même, dans votre cœur blessé qui hurle à la réparation et pointe du doigt l’autre comme unique responsable de la misère sur terre. Lorsque c’est toujours l’autre le problème, on ignore ce qui est présent en nous. On détourne l’attention et on alimente notre égo blessé qui exige que les torts soient réparés par un autre que lui.
Ne vous illusionnez pas chers enfants, les querelles que vous expérimentez se reproduisent depuis des siècles car les cartes sont redistribuées pour que vous endossiez toujours les mêmes rôles, jusqu’à ce que vous décidiez de ne plus jouer. De voir clair dans le scénario. De dire stop à l’illusion de la séparation et du piège de l’égo pour retrouver la candeur et l’innocence de l’enfant qui prend soin de lui avant de blâmer l’autre. Celui avant l’empreinte initial qui ne laisse plus son égo le dominer mais qui voit clair en lui-même. Les souffrances ne sont jamais une raison pour faire souffrir l’autre en retour. C’est un piège auto-alimenté dans lequel vous vous enfermez. Qui aura le plus mal, car s’il y a un plus, il y a un moins.
Vous êtes des êtres profondément compassionnel et vous l’avez oublié, votre cœur est immense et de nature divine. Vous avez en vous le code source de la matrice divine, il n’y a pas de séparation entre les vivants, le vivant. Il n’y a de séparation que par le regard d’opprobre qui juge, sanctionne et classe.Prière à répéter à voix haute et en conscience, les mains sur le coeur
Message canalisé le 4/07/2024
“Ainsi, en acquis de conscience dès à présent, Moi (suivi de mon prénom) j’accepte de modifier mon regard
J’apprend à détourner mon regard de l’autre qui m’obsédait pour le retourner dans mes entrailles là où se niche la vérité de toute chose
J’apprends à voir clair en moi, en mes chagrins comme en mes besoins
J’apprends le discernement en regardant non plus sous le prisme de mon égo les situations mais sous le prisme de l’amour
Je demande à l’amour de me guider
Je demande aux anges et au cœur de Marie de me guider dans un profond respect de notre unicité, à nous êtres incarnés
Je demande à être soutenu.e et régénéré.e dans le cœur afin de sortir du jeu de la triangulaire bourreau, victime, sauveur
Je demande à retrouver la clairvoyance sur moi-même
J’apprendre à me pardonner de tout ce pour quoi je me sens si coupable
Afin qu’un nouveau jour se lève et que je puisse me sentir rassasié.e par le cœur
Afin que plus jamais je ne doute d’être aimé.e
Car je comprends aujourd’hui que les terribles blessures de mon cœur me font perdre la raison
Et pointer du doigt un autre que moi comme responsable de mes souffrances et de mes manques
J’apprends à sortir du piège de l’égo pour m’abreuver au pied de la source divine et que le combat en moi cesse
Je veux être un enfant de la source qui ne doute ni ne combat ses frères et sœurs d’âme
En moi je reconnais la nature divine et l’étincelle de lumière qui brille en chacun
La paix commence par moi
La paix commence en moi
Ainsi soit-il”